
La ministre gabonaise de la Planification et de la Prospective, Louise Ovono, a accordé une audience aux membres d’une mission de haut niveau de la CEA, le 18 juillet 2025 à Libreville. L’accent a été mis sur la mise en œuvre du Plan national de croissance et de développement du Gabon (PNCD) pour la période 2026-2032. « Nous sommes ici pour renforcer toute la supervision générale du Système des Nations Unies pour que nous puissions, comme une seule équipe, accompagner les travaux de cadrage qui vont bientôt se dérouler, pour élaborer le Plan national de croissance et de développement du Gabon », a souligné le chef de mission de la CEA, Dr. Adama Ekberg Coulibaly, au sortir de l’audience.

La rencontre entre la ministre Louise Ovono et la CEA reflète la volonté du gouvernement de tendre davantage la main aux partenaires au développement pour hisser les investissements productifs à la hauteur des enjeux économiques, par la mise en place d’un dispositif de pilotage stratégique et politique, pour que le pays soit davantage accompagné par les bailleurs de fonds. Le PNCD a été définie comme la boussole qui devra servir de levier de croissance inclusive et durable du pays, en phase avec les priorités fixées par le gouvernement gabonais.
Il faut signaler que le nouveau président de la République, S.E. Oligui Nguema, est déterminé et a donné un signal fort en indiquant qu’à partir de 2029, la majeure partie du manganèse sera transformée sur place. Le Gabon est un pays hautement stratégique pour l’économie mondiale, dans la mesure où il détient 60% des réserves mondiales de manganèse, produit indispensable aux chaînes de valeurs sidérurgiques entre autres. « Nous sommes aux côtés du président pour que le Gabon puisse réaliser l’ambition de faire du Gabon un pays miracle, pour passer sans faute de 4% à 10% de croissance au minimum. Le Système des Nations Unies se tient aux côtés du Gabon pour réussir ce pari », conforte Dr. Adama Ekberg Coulibaly.