
La structure dirigée par Auguste Mbappe Penda veut vulgariser le mécanisme pour apporter sa contribution à l’inversion de la courbe des importations qui grèvent la balance commerciale du pays.
Le Conseil national des chargeurs du Cameroun (CNCC) organise un atelier sur le thème : « L’import-substitution : Au cœur de la transformation structurelle de l’économie camerounaise et de la sous-région CEMAC », du 2 au 4 avril 2025 à Yaoundé. Sont conviés à ce rendez-vous du donner et du recevoir : les PME/PMI, exportateurs, importateurs, entrepreneurs, promoteurs du Made in Cameroon, opérateurs économiques, industriels, agriculteurs et acteurs du commerce extérieur.
Dans un communiqué du directeur général du CNCC, Auguste Mbappe Penda, daté du 25 février 2025, l’objectif de l’atelier de Yaoundé est de renforcer les capacités des PME, des promoteurs du Made in Cameroon et des autres acteurs locaux sur la politique de l’import-substitution, ses stratégies et programmes élaborés par les pouvoirs publics, afin de leur permettre de bénéficier de ses opportunités. Dans cette dynamique, la mise en œuvre du Plan Triennal Intégré d’Import-Substitution 2024-2026 est capitale, car cette boussole vise à renforcer les capacités de production domestiques, à augmenter la valeur ajoutée des ressources locales et à encourager la consommation de produits fabriqués localement.
La substitution aux importations est une stratégie économique visant à réduire la dépendance du Cameroun vis-à-vis des produits importés en favorisant la production domestique de ces biens. L’approche consiste à encourager les industries locales, à créer des emplois et à stimuler la croissance économique en remplaçant les produits importés par des produits fabriqués localement. L’objectif étant de bâtir une économie autosuffisante, capable de se soutenir elle-même et de réduire sa vulnérabilité aux fluctuations du marché mondial. En 2021, la circulation de biens importés sur le marché local a rendu la balance commerciale du pays fortement déficitaire. A cette période, la balance était chiffrée à 1478 milliards de F.CFA contre 1409 milliards de F.CFA en 2020, selon l’Institut National des Statistiques (INS).