
Dans une sortie aux allures de rappel, le Secrétaire exécutif de la Commission des forêts d’Afrique centrale a souhaité que les textes soient respectés, par toutes les parties prenantes.
Lors des discussions liées à la préparation de la déclaration conjointe des pays du Bassin du Congo tenues qui se tiennent du 28 au 29 août 2025 à Douala (Cameroun), en perspective de la 30ème Conférence des Parties (COP 30) qui va se tenir en novembre prochain à Belém au Brésil, le Secrétaire exécutif de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), Hervé Martial Maïdou, a fait une sortie retentissante. Au cours de son discours de circonstance, il a réitéré le fait que la Comifac est l’unique structure reconnue par les Etats d’Afrique centrale pour la gouvernance de leurs ressources forestières et environnementales, à travers le traité qui a été signé par les onze Etats membres, le 5 février 2005.
M. Maïdou a tenu surtout à expliquer qu’au sens de l’article 26 dudit Traité, « le secrétariat exécutif est l’organe d’exécution chargé de la coordination de la mise en œuvre des activités de la Comifac et de l’application des décisions du Conseil des ministres ». Tandis que l’article 27 précise : « Le secrétariat exécutif est dirigé par un Secrétaire exécutif qui prend part à toutes les sessions de la Comifac y compris le sommet et le Conseil. Le Secrétaire exécutif prend part à toutes les sessions de la Comifac, y compris le sommet et le conseil. Il intervient tant pour une contribution sur toute question en cours d’examen que pour répondre de tout point ayant un rapport avec ses attributions. Le Secrétaire exécutif signe tous les accords et conventions engageant la Comifac ».
Redoubler la collaboration directe avec le Secrétariat exécutif de la Comifac
« J’invite donc les partenaires qui préfèrent interpeller à chaque fois le Président en exercice de la Comifac pour les affaires quotidiennes de redoubler plutôt une collaboration directe avec le Secrétariat exécutif », a martelé le secrétaire exécutif de la Comifac. Ce rappel à l’ordre sur le respect des textes de la Comifac a pour souci de rassembler autour du Secrétariat exécutif tous les appuis nécessaires pour une construction positive autour du plan de convergence.
Le rappel des principes directeurs du fonctionnement de l’institution dont il a la charge n’était pas anodin, à son avis. « Le draft de cette déclaration (conjointe, ndlr) a connu trop de réactions de la part de certains partenaires et désormais j’invite tous nos partenaires à travailler dans ce sens, car nous avons constaté que les deux réunions organisées à Kinshasa dans le cadre des PSE soutenus par certains partenaires avaient pratiquement exclu la Comifac. Nous invitons également nous Etats à redonner à la Comifac le rôle de coordination voulu par nos Chefs d’Etat et de Gouvernement », a poursuivi Hervé Martial Maïdou.