
Lors d’une table-ronde tenue le 6 août 2025 en présentiel à Lagos et en ligne, les avantages du chatbot ont été dévoilés, afin que les différents acteurs économiques puissent en tirer profit.
Le Directeur général du groupe panafricain United Bank for Africa, Oliver Alawuba et le Directeur général du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), Mike Ogbalu III, ont co-présidé une table-ronde sur la collaboration entre la solution digitale Leo de UBA et PAPPS. L’objectif était de présenter les innovations qui permettent de simplifier les paiements transfrontaliers à travers le continent africain. Le partenariat entre les deux institutions est une matérialisation de l’avenir du commerce panafricain et renforce surtout l’engagement d’UBA à promouvoir l’innovation et des solutions simples, rapides et accessibles à tous.
L’intégration de Leo au PAPSS vient révolutionner les transferts transfrontaliers. A en croire Oliver Alawuba, Leo devient le premier chatbot alimenté par l’intelligence artificielle en Afrique à faciliter les paiements transfrontaliers. De façon pratique, la plateforme s’appuie sur le système PAPSS développé en partenariat avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), pour permettre aux particuliers, commerçants et entreprises de transférer de l’argent en monnaies locales, entre les pays africains. « Le lancement des paiements transfrontaliers sur Leo en partenariat avec le PAPSS n’est pas qu’une amélioration bancaire. C’est un véritable saut vers le futur de la finance africaine. Nous sommes à une étape cruciale de notre histoire et le développement de nos pays en dépend », a martelé M. Oliver Alawuba.

Paiements instantanés, frais de traitement réduits…
Les avantages du service PAPSS adossé au chatbot Leo sont nombreux : paiement instantané en quelques secondes, frais de traitement réduits, frais zéro pour les bénéficiaires, disponibilité H24 via les canaux en libre service, etc. Toutes choses qui auront un effet d’entraînement sur le commerce intra-africain promue par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), a souligné M. Alawuba. « Nous devons bâtir ce genre de système pour commercer entre nous », a-t-il poursuivi.
Mike Ogbalu III voit en le partenariat avec le groupe bancaire UBA une opportunité à capitaliser. Car, le PAPSS compte intégrer 500 millions de comptes bancaires issus de 30 pays africains d’ici fin 2025. Il s’agit, selon M. Ogbalu III, de réduire la dépendance des l’Afrique aux monnaies fortes, tout en améliorant les flux commerciaux.